il poète plus haut que son c..

nature, pognon et chrysanthèmes

j'ai discuté avec un arbre
dans la pénombre du soir
comment peut on rester de marbre
devant tant de désespoir
il m'a dit je ne peux plus respirer
et j'ai vu qu'il pleurait
mis en cage comme un prisonnier
il voulait retrouver sa forêt
l'oxygène et les oiseaux
le ciel bleu et sa liberté
loin des voitures des motos
de la ville et de son air vicié

j'ai discuté avec une fleur
en plein milieu de la journée
comment peut on rester sans cœur
devant ses pétales fanés
elle m'a dit qu'elle ne voyait plus le soleil
et ça, depuis une éternité
elle vit à l'ombre des gratte-ciels
dans une perpétuelle obscurité
elle veut ressentir sa chaleur
et ses caresses de lumière
profiter enfin de sa douceur
loin de cette ville bétonnière

j'ai discuté avec l'industriel
au cours de la matinée
comment ne pas couler une bielle
devant sa mauvaise foi affichée
je lui ai parlé des problèmes
et de la ville polluée
qu'on ne voit plus qu' des chrysanthèmes
sur les tombes des asphyxiés
et d'un air dégagé il m'a affirmé
les fleurs et les arbres, j'en ai rien à cirer
la fumée que tu vois me rapporte du pognon
si tu veux de l'oxygène achète toi un caisson

bientôt plus de soucis y'aura plus de campagne
et ces enculés d'service fêteront ça au champagne
que la nature se venge, qu'elle se mette en rogne
et qu'elle les fasse crever, toutes ces viles charognes

bien sûr parler des fleurs et des p'tits oiseaux
ça fait un peu cucul, ça fait un peu blaireau
mais quand y en aura plus dans aucune région
vous vous direz que le blaireau, he ben il avait raison

Ni cucul ni blaireau lorsqu'il s'agit de respirer,
Et pour survivre, seulement la vérité...
Si l'on pouvait ouvrir les yeux,
Rien qu'un petit peu,
On verrait la souffrance,
De notre Mère Nature,
Et l'on prendrait conscience,
De cette si grande blessure.

Bravo Bubul ! Mille et un bravos pour tant d'honnêté, de sincérité, de lucidité ...

Il était une fois…

Une bulle de tendresse,
Couleur des fleurs,

Qui dans un souffle de détresse
Apaise ses pleurs.

Comme un cri, comme un appel,
Venant du cœur,

Une promesse faite à la belle
Fleur.

Sachez monsieur, si l’on se fâche
Pour le sort d’un arbre ou d’une fleur
L’on est ni gueux ni sot si l’on s’attache
Et que pour eux on a si peur.

Les palais enfantins

L’enfant
Est prince d’un palais
A voute d’argent.
Il cherche la paix
Dans une voie lactée de secret,
Qui touche les étoiles d’une tâche de rousseur.
Il regarde dans ses mains l’été
Attendant le jour et la nuit le bonheur.

L’enfant
Est fakir de son geste
En beau prince charmant,
Voyant l’amour dans les boutons de vestes.
Il se prend pour César.
Dans un silence de fierté
Ils s’arrêtent à la gare
Où crie l’amitié.

Les palais enfantins
Sont magiquement encrés des mains
Innocentes de chagrin.
Et quand vient le matin,
Ils caressent les planètes,
Des souvenirs candides
Aux moments d’inquiétudes,
Jusqu’aux déclarations stupides !

L’enfant,
Est souverain de son soleil,
Qui scintille dans son sang.
Ses joues sont vermeilles,
Son esprit est bénit par la naïveté,
Et sur le papier d’écolier brûlé d’amour,
Il s’invente une amitié,
Pur, comme les cœurs des enfants de toujours.

Le 30 Mai 2008

En voiçi une autre, je suis inspiré ce soir !

Zéro, c’est beau

Un zéro, c’est beau
Lorsque coule le bateau
Qui dort au fond de la mer,
Et qui se réveille sa rondeur grande ouverte…

Un zéro, c’est beau,
Il fait si chaud,
Entre ses lignes sans angle,
Qui de sa belle ceinture nous sangle.

Un zéro, c’est beau,
Pour les garçons les plus sots,
Qui mesure son diamètre frêle,
En se servant de toutes les échelles.

Un zéro, c’est beau,
Quand c’est donné avec un mot,
Un simple mot, un mot d’amour,
C’est si simple, si beau, un zéro c’est bien l’amour !

Le 30 Mai 2008

en arrivant au travail ce matin, j'ai vu un petit oiseaux mort, tué contre une vitre alors voilà:




le ciel est gris aujourd'hui
par terre, le petit oiseaux gît
ce petit corps, symbole de liberté
est couché sans vie, à mes pieds
lui qui aimait tant voler
lui qui aimer tant chanter
il est venu comme ça, s'écraser
sur les vitres de ces bureaux mal famés
occupé par des hommes ignorants
fiers de leur toute puissance
mais incapables d'apercevoir même un instant
perdu au milieu des bénéfices, des performances
qu'une vie vient de s'éteindre brutalement.

Cet oiseaux qui n'avait rien demandé
est venue comme ça s'écraser
ce moineaux qui s'en est allé
est couché sans vie à mes pieds
mais je suis sûr que la haut
au paradis des oiseaux
il se dit que les hommes sont bien futiles
il se dit que les hommes sont bien inutiles
et en volant au dessus des brins d'herbes
rajoute en riant "Et je vous emmerde !!!"

Comment distinguer,
Dans ces villes si tristes,
Où les gens marchent,
Sans se regarder,
Les cœurs en béton,
Des cœurs passionnés.

Arriverons-nous un jour,
A faire renaître des fleurs,
Sur des parvis bétonnés.

Pensée brumeuses
Seul le silence étoilé
Assourdit les bruits.

mon inconnue


il est 8 heure de mat
matin comme les autres
sauf que dans le RER je matte
une jolie fille dont je me ferais bien l'apôtre

elle a les yeux plongés dans un livre
accaparée par son histoire
elle ne voit pas que je m'enivre
à la regarder s'émouvoir

ses doigts tournent dans ses cheveux
une petite moue de sa bouche
des signes qui rendent amoureux
et qui rendent moins farouche

elle lève les yeux
et les déplace sans me voir
et d'un geste merveilleux
cherche dans son sac noir

elle fouille encore et encore
cherche t elle un miroir ?
elle est belle comme une aurore
qui aurait lieu un soir

amoureux je l'ai été
et je le suis encore
j'ai été envouté
par cette fille aux yeux d'or

les portes s'ouvrent
son livre se referme
puis elle se couvre
et frôle mon épiderme

puis elle a disparue
pas même un regard
elle ne m'a pas vu
je n'ai cessé d'y croire

j'ai imaginé beaucoup de choses
le temps d'un transport
maintenant les portes sont closes
et mon rêve est mort.

Je me souviens ...
J'avais rencontré un chien.
Il était noir,
Il trotte encor' dans ma mémoire.
Je l'ai sifflé ...
Il est venu ...
On a marché ...
Bras d'sus bras d'sous,
Comme deux amis,
Avec ce chien.

Je me souviens ...
Il y avait une fille,
Au bout du chien,
Elle paraissait si gentille.
Je l'ai sifflée ...
Elle est venue ...
On a marché ...
Bras d'sus bras d'sous,
Comme deux amants,
Avec cette fille.

Je me souviens ...
Quand elle est partie un soir,
Avec le chien,
J'ai pleuré ô désespoir ...
Je les ai sifflés ...
Il est revenu ...
Au bout de l'av'nue ...
Elle a disparu
Comme inconnue,
Drôle de fille.

Je me souviens ...
J'ai oublié cette histoire,
Mais nom d'un chien,
L'oubli ça fich' le cafard,
Comme me dit le chien,
Si t'avais eu ...
Une meilleure vue ..
Tu aurais vu ...
Que not' maitresse ...
C'était une chienne.

(Euh ... c'est un truc écrit en mai 68)

Je…

Il y a des je t’aime qui éclairent d’un feu
Si brulants, si fiévreux qu’ils bruleraient nos yeux
Ceux que l’on suivrait à en perdre la tête
Notre bouche muette et notre cœur en fête.

Il y a des je t’aime qui réclament un miroir
Si sérieux, si inquiets qu’ils espèrent au parloir
Une confidence pour un si joli mot
Notre bouche est en reste et notre cœur moins chaud.

Il y a des je t’aime ne voulant plus rien dire
Qui attendent un rituel et s’apprêtent à partir
Un «adieu c’est fini pourtant je t’aimais tant»
Notre bouche est inerte et notre cœur partant.

Il y a des je t’aime qui n’en finissent pas
De se dire et s’écrire et l’on suit pas à pas
Caressant de désir, mais on y touche pas
Notre bouche est offerte, nous en resterons là.

Un baiser, ca n’a pas de prix
Ca devrait pouvoir se donner
N’importe où aux étals du marché
Se distribuer partout même aux fous
C’est si doux un baiser.

Un câlin, ca n’a pas de prix
Ca devrait se payer contant
Au rayon des adoucissants
C’est tellement réconfortant.

Un sourire, ca n’a pas de prix
C’est beau rien que de le dire
C’est comme un papillon
Qui s’envole
Dans un tourbillon
De tendresse d’enfant
Léger comme le vent
Emportant avec lui
Les soucis.

Fontaine de doutes,
Vent de l'amitié,
Apaisant goutte à goutte...

Dory ... fort !

Ah, PATAti, et PATAta...
(je voulais un truc à base de pomme de terre, mais j'ai pas trouvé mieux !!)

Vent de l'amitié
Soufflant toujours en espoir
Sur les coeurs blessés

L'Amitié est un torrent de joie,
Qui coule quand il fait chaud,
Qui coule quand il fait froid.

Il est des matins bizarres … où l’A86 n’est pas bouchée … et où l’on arrive beaucoup trop tôt à son rendez vous.
Alors en pleine campagne, on sort de sa voiture pour aller s’asseoir dans l’herbe …

Le petit matin,

Aube câline,
Qui emporte un instant,
Tous les soucis.
Je me souviens de ces matins,
A l’heure où le monde dort encore,
Tout est calme dehors.
La quiétude qui règne,
Nous fait oublier,
L’agitation pesante qui ne va pas tarder.
Mais elle n’est pas là encore,
Et tout va pour le mieux,
On pense à ceux que l’on aime …
Puis on s’essuie les yeux,
Car très vite tout s’accélère,
Et le monde apparaît,
Le tourbillon nous emporte déjà,
Et tout recommence,
Mais il est resté en nous,
Présent comme une petite flamme,
Notre petit matin de Bonne…heure.

Ben

Houlà ! Y avait longtemps que j'étais pas venu poster ici... Bon alors voilà, je profite du petit jour que je suis chez moi pour vous transmettre les quelques petites poésies que j'ai écris au cours de ces vacances... Je repars dimanche et demain je suis de mariage (je dois d'ailleurs y chanter...y a jamais de repos, même en vacances ! 5 chansons...)
Et en plus je raconte ma vie... Je suis vraiment impardonnable...

Dans un village à la campagne

Dans un village à la campagne,
Sans haine ni violence,
A l'ombre des montagne
Dort sereinement en silence.

Un cimetière sans remord,
Savoure la plaine immense
Où les croix fleurissent encore
En chantant les croix qui dansent.

Une église à l'orgue sans prière,
Où la Bible dort sous la poussière,
Une croix avec un dieu sans misère
Une résurection sans mystère.

C'est le village, ô ma promise
Où la mort est au cimetière,
Où la tristesse est à l'église
Et où l'amour est au chimères...

le 6 et 7 Juillet 2008.



Un petit poème très vite fait sans titre.

Pour écrire ces poèmes, je me suis égaré,
Vous me penserez perdu dans une forêt,
Non, je me suis juste égaré dans mes pensées.

VIVRE

Il est bien courageux de vivre !
Moi, toute la journée je vis,
Mais quand la nuit tombe je pris,
Car je veux au matin revivre.

L'été s'approche

L'été s'approche de mes rêves
Quand au mois de Mars se lève
Le printemps aux roses du matin
Qui brillent jusqu'au mois de Juin,
Où l'aurore à la nuit se joint,
En lila au noir de mon coeur.

le 31 Juillet (pour les deux)


Voilà !
J'ai hâte de tous vous retrouver la rentrée car je suis toujours parti pendant ces vacances...

PS : En matière de spectacle, Pékin a vraiment fait très fort !!! Mais bien entendu, notre chère troupe des comédiens de la tour sais faire la même chose... Nous comptons tous sur Philippe pour mettre en scène Londres 2012 !!!

Je lis sur la toile de "l'été s'approche" toutes les couleurs d'un rêve mélodieux . Bref il me plaît beaucoup.


En vacances
j'ai lu
des haikus....


Poétique,

Le saule¨
Peint le vent
Sans pinceau
Saryu


drôles,

J'éternue
et perd de vue
L'alouette
Yayu


J'ai changé de vêtements
J'ai gardé (quel voyage)
Les poux
Buson


touchants,

La fleur de l'oubli
S'est épanouie. Je n'oublie pas
Le passé.
Shokû-ni


et suspendu sur sa propre interrogation,

A quoi rêvent ils dans les fleurs
Les papillons
Muets
Reikan


.

Nouveaux poèmes sur mon site, j'ai un peu la flemme de les recopier ici, alors si ça vous tente :
http://franck.martiniere.club.fr rubrique Poèmes. Il y a aussi de nouveaux sketchs et de nouvelles photos.

Sable câlin,
Maillot de bain,
A demain.

Vent sifflotant,
A bon entendant,
Souffle en chantonnant.

Berceuse éphémère,
Pour un tapis vert,
Au lit pour l’hiver.

Jaune Soleil,
Lune rouge,
Joli mélange.

On passe à l’orange,
Mais c’est permi,
L’Automne est ici.

Main dans la main,
Je t’emmène, viens,
Sur un beau chemin …

… celui de l’été indien.

mon téléphone sonne
qui cela peut il être?
qui est cette personne
ma mère peut-être ?

Allo, ha c'est pas ma mère, c'est toi?
dis moi comment tu vas
j'ai appris qu't'as pas l'moral
y a quelque chose d'anormal?

qu'est ce qui ne va pas ?
les hommes sont des salauds?
mais tu ne peux pas dire ça
tous ne sont pas des fléaux

tu trouves que si,
mais moi par exemple ?
ha bon moi aussi ?
tu sais, c'est pas si simple

parce que je prends ma voiture
pour aller à la boulangerie
et que je devrai user mes chaussures
pour ne pas bruler d'essence mais des calories

mais tu sais que ça ne change pas grand chose
ha si? parce qu'on est des millions
à faire tous les jours la même chose
sans y faire attention

mais y en des pires que moi
y en qui jettent leurs déchets
en quelques endroits que ce soit
sans y prêter le moindre intérêt

ha bon tu le sais déjà ?
mais quoiqu'ils fassent
ça ne justifie pas
mon comportement dégueulasse ?

ce mot est quand même un peu fort
j'ai jeté deux trois mégots, d'accord
Quoi !!!, il faut jusqu'à 12 ans
pour qu'un mégot se décompose complètement?

désolé, j'te promet que je ferai attention
je t'en prie ne pleure pas non!
je sais que nos comportements t'attèrent
non ne raccroche pas, allo?, allo?, la terre ??

C'est l'automne, j'ai froid, il a plu...
Deux petits haïkus...

Triste moitié d’année
La tempête souffle
Mortes feuilles pourchassées.

...

Rayons d’or illuminés
Et caresse brûlante
L’âme et le corps réchauffés.

C'est chouette les haiku!!
hein ma Dory?

Promenade en vélo....

Sur le chemin
Les arbres peignent le ciel
De couleurs vives