Croyez-vous vivre votre petite vie toute seule bien au chaud dans votre jean ou dans votre tit’ robette que vous n’assumez plus du tout d’ailleurs parce que décidément on est vraiment plus à l’aise en pantalon ?
Ce n’est qu’une illusion on est beaucoup plus que ça dans son corps.
Et dans un esprit ? N’en parlons pas !
Ou plutôt si, parlons-en. Dans « Quatre à quatre » de Michel Garneau par exemple on est au moins quatre… eh oui… Notre féminité, nos peurs, notre culpabilité, nos actes manqués, nos erreurs, les choix de vie et d’amour, sont bel et bien au carrefour de l’histoire que nous portons en nous… Nous sommes issus de l’empreinte de toutes ces femmes qui nous ont créées.
Tiraillés, nous le sommes et comment !
Comment réussir à concilier toutes ces générations de créatrices qui ont elles-mêmes luttées avec leur passé ? Comment construire sa propre psyché, sa propre femme sauvage avec les chants de ces sirènes incessants ?
Difficile.
Et quand votre petit ami vous quitte c’est une véritable révolution qui prend feu dans votre cœur.
La femme moderne et indépendante vous dit : « enfin libre, tu peux faire ce que tu veux ! De toute façon tu n’avais pas besoin de lui. »
La femme fidèle à l’amour vous murmure : « et si…tu étais vraiment sincère ? Si tu ne trichais pas avec ce que te dicte ton cœur ?
La femme aventurière te rappelle : « n’oublie pas que tu es toujours seule alors avance ! quoi qu’il arrive ! »
La femme soumise et craintive gémit: « attention, tu sais ce que tu quittes, tu ne sais pas ce que tu trouveras… »
La femme sensible et poète voudrait bien vous faire croire qu’il n’est qu’un amour avec un grand A.
Heureusement, pour calmer toute cette agitation, la femme sensuelle et aimante vous console et vous dorlote en vous rappelant que vous prendrez la meilleure décision, quoi qu’il arrive…enfin pour un moment.
Une magnifique pièce, une histoire de fantômes, tantôt sensuels, tantôt troublants, mais qu’il est sage d’accueillir avec conscience et confiance…
Et vous quelle part de vos grand-mères ou arrière grand-mères portez-vous en vous ?