depuis l'épisode de la scéance de baffes que j'ai subit il y a quelque temps, j'attendais patiemment, tel l'ours embusqué, l'occasion d'assouvir ma vengeance.
Revenant inlassablement mercredi après mercredi afin de voir se profiler le moment propice, hier, j'ai enfin été récompensé pour mon attente intensive.
Le jour était enfin arrivé, les carrottes étaient cuites et benoit était à point pour subir les foudres de mon bras vengeur et de mon glaive séculier (des dicos très bien sont disponibles à la bibliothèque de triel). L'occasion, disais-je, se présenta lors de la répétition du sketch "Prise unique" ecrit par ce cher Benoit lui-même.
Quel plaisir de trouver des positions plus abracadabrantes les unes que les autres, correspondantes bien sûr aux exigences de son sketch, qui le fasse se tortiller dans tous les sens, tel le serpent visqueux qu'il n'est pas loin d'être lorsqu'il fait jouer ses sketchs à d'autre (dont moi, je le rappelle). Le voyant souffrir raisonablement (je ne suis pas un monstre non plus), je ressenti, je l'admets un certain plaisir que j'ai eu du mal à cacher sous mon rire gras.
Mais ma vengeance était double et je fis d'un benoit deux coups, car la complice de Benoit,Alexandra, qui avait un sourire sadique lorsque sa main atterissait sur ma joue à peau de pêche, participait également au fameux "prise unique", et de par ce fait, devait souffrir au moins autant que Benoit lui même.
je crois que j'aime vraiment le théâtre.